
frédéric claude
b i o g r a p h i e
Frédéric Claude est né le 4ème jour du mois de ventôse, soit le 53ème jour de l’année du calendrier grégorien, soit le 22 février. En 1980. Le même jour qu’Erzsébet Viski, la fameuse kayakiste hongroise… Qui l’eut cru ?
Il a débuté le théâtre bêtement, en perdant un pari stupide sur un match FC Barcelone-Real de Madrid, au lycée, avec Marie-Claude Fraysse (qu'il embrasse ici par la même occasion)... Il joua sous sa direction Tu te souviens, Federico ?, en 1998, et puis c’est tout parce qu’il a eu son bac du 1er coup.
Il fit ensuite des études « normales » au cours desquelles ses professeurs de Marketing International et de Droit lui firent comprendre par des remarques fort embarrassantes, qu’il ferait mieux de retourner se faire voir chez les saltimbanques plutôt qu’essayer d’avoir de la tenue avec un costume deux-pièces, et que connaître par cœur la biographie de Federico Garcia Lorca ne l’aiderait nullement à percer les marchés étrangers…
Dont acte…
Il rencontra alors, en 2000, Jean-Louis Manceau, qui le prit sous son aile, n’ayant que lui sous la main ! Jean-Louis ne savait pas encore les répercussions terribles que cette décision aurait son avenir… Celui-ci s’ennuyant la journée (ses élèves partaient chanter), il se dit que… « Oui… Bof… Pourquoi pas… Il a l’air gentil… Il me fera passer le temps en récitant des textes… » Ainsi Frédéric Claude entra au prestigieux Conservatoire de Tarbes ! Il étudia des textes très jolis, d’autres des qui-font-pleurer, encore des qu’on-se-bidonne-en-se-tenant-le-ventre, enfin d’autres dont il ne comprenait rien mais qu’il récitait dans les bars aux jeunes filles en fleur avinées, dont le fameux monologue de Caligula sur la solitude qui lui rapporta autant de baisers que de litres de vomi sur les chaussures.
Alors il joua dans l’Orchestre de Jean Anouilh, avec le Théâtre des Cycliodes, mis en scène par Jean-Louis Manceau, qui cherchait un jeune homme à ridiculiser.
Puis il partit à Paris en septembre 2003, la fleur au fusil, laissant son chat, ses amis, et les jeunes filles en fleur avinées. Il découvrit que « Non, jeune homme, les auditions pour entrer au Conservatoire se font en mai, et que non, vous ne pouvez pas venir ! Inscrivez-vous en février en remplissant les formulaires B152, X12TY6, KGB876, etc. » Oups… C’est alors, qu’ayant à attendre la prochaine session d’audition, il travailla au Théâtre du Rond-Point où il se fit plein de copains !
Février 2004 : Il remplit et envoie les formulaires B152, X12TY6, KGB876, etc.
Mai 2004 : Convocation pour l’audition au Conservatoire du VIème arrondissement de Paris…
Bon, il y a dû y avoir un malentendu quelque part, ou une faute de frappe, ou une erreur de ligne… Il a été pris…
Ces années furent bénéfiques au niveau de son apprentissage. Bernadette Le Saché lui apprit qu’on ne disait pas « heun notreu », mais « un autre », Jean-Louis Bauer que pour écrire, il fallait un stylo, Pierre-Yves Massip que, « quand on fait du mime, on se tait ! », et Sara Mangano : « Va fa Napoli ! ». Et il rencontra son grand copain Thomas Fitterer.
Il écrivit alors des pièces, sans qu’on le force, qu’il jouait avec ses amis. Il y eut Variations qu’il mit en scène et joua avec Thomas, Alex et Julien, puis Dahu sauce basquaise, avec Laura, François, Alex, Julien, Oscar, Thomas et Benjamin. Face au succès, il écrivait la suite : Peïo et les Tadjiks qui ne fût jamais montée, alors qu’elle l’aurait mérité tant elle contenait de passages de danse classique dans lesquels ses amis enslipés auraient fait un effet boeuf ! Il joua également le rôle de la cervelle dans Cervelle en beignet, mis en scène par Bernadette Le Saché (non, non… Ce n’est pas une blague…), dans la Fête secrète, à partir de poésies de Prévert, et De l’autre côté du miroir, d’après Lewis Carroll, dans lequel il jouait le Chevalier blanc, spectacles de mime mis en scène par Sara Mangano et Pierre-Yves Massip. Parallèlement, il eut un tout petit petit rôle dans une série pour M6, dont il ne donnera le nom qu’en privé, et un autre dans Nous battre pour être aimé(e)s, court-métrage d’Anne-Jacqueline Bousch et Hélène Bliss.
C’est alors que Bernadette Le Saché lui dit : « Tu sais Frédéric, c’était formidable ces années, mais il faut que tu travailles avec des gens différents maintenant, tu es prêt ! », Jean-Louis Bauer : « Passe à la maison un de ces jours, Bernadette fera des œufs à la coque », Pierre-Yves Massip : « Un cheval, c’est fier, pas orgueilleux ! Arrête de vouloir faire du théâtre révolutionnaire ! Mimer l’écureuil, c’est mieux que le monologue de Caligula pour emballer les jeunes filles en fleur avinées… », et Sara Mangano : « Tu m’as fait pleurer avec ton Brel ! Ciao e va fa Napoli ! ».
Ainsi, Frédéric sauta-t-il dans le grand bain des voies de la création théâtrale ! Mais par l’escalier, en slip, doucement, en prenant bien soin de se mouiller la nuque. Pour parodier Johnny Hallyday, il s’écria : « Pour moi la vie va commencer !»
En 2006, vivant d’amour (ah ! T’en souviens-tu, toi, dont je criais le nom ?) et d’eau fraîche, il répète Outrage au public, de Peter Handke, dirigé par son copain Raouf Raïs…
C’est tout. C’est peu ! Alors, lors d’une soirée, il proposa à Pierre-Yves Massip et Sara Mangano de balayer le sol des locaux de la Cie Acta Fabula, pour retrouver une dignité… Ils refusèrent… C’était de la moquette… Mais lui proposèrent, en accord avec Florence Kadri, de plutôt jouer dans un spectacle. La dignité attendrait…
Et l’année 2007 arriva. Faste. Cette année-là (pour parodier Cloclo), fût créé S(eau)S, écrit et mis en scène par Pierre-Yves Massip, Sara mangano et Florence Kadri… Et lui aussi parce qu'il rajoute des mots qu’il faut pas dans le texte pour faire rire les enfants. Ce pestacle (quand c’est pour les enfants, on dit « pestacle ») traite de l’eau, de l’écologie, des poissons, enfin de tous ces trucs super embêtants mais qu’il faut qu’on en parle pour faire genre ! Ce pestacle, aujourd’hui encore, tourne partout en France ! ‘scuzez du peu !
Il ne s’est pas relâché. Il a également joué dans Anarchie en Bavière, de Rainer Werner Fassbinder, mis en scène par Stéphane Arnoux, ceci en ne connaissant qu’un seul mot d’allemand : buchstabieren. Voyez l’exploit ! Il jouait Vieil amour romantique au masculin, vous vous rendez compte ?!
Il a, en même temps, travaillé avec Oscar Tardi, avec un 1er rôle dans son court-métrage : Je vois des pingouins partout, eu le 1er rôle ex-aequo (1-1 à la fin du temps réglementaire) dans Entre-deux, réalisé par Romain Pichon-Sintes et produit par les Productions du 138, et un 1er rôle avec Anthony Adam, dans son long-métrage : Le petit cirque des monstres, produit par Les Films maudits. Ça change de 2006 !
En 2008, Jean-Louis Manceau, qui ne connaît, à Paris, que des gens qui ont un vrai travail, avait besoin d’un assistant à la mise en scène, il proposa donc à Frédéric de l’assister sur Les aveugles éclairent Paris. Un dîner-spectacle dans le noir, dont Jean-Louis avait eu l’idée avec son copain compositeur André Fertier, et qui se joua au Cabaret Sauvage. Frédéric a recruté tous ses amis comédiens. Profitant du noir du spectacle, il s’est faufilé au milieu d’eux pour jouer… Ils ont récité des textes, dansé, improvisé, loupé des marches… Il y a même eu une exposition de clichés d’un photographe aveugle… Ça ne s’invente pas !
Juste après, il a travaillé avec la talentueuse Magali Serra sur le rôle de Louna dans Le Roi Gordogane de Radovan Ivsic. Il a été pris parce qu’il bougeait bien les bras et qu’il la faisait rire en disant Gorgodane et pas Gordogane à l’audition. Elle a ri. Il a ri. Ils ont ri.
Ensuite, Frédéric s’est caché dans un costume dont Acta Fabula avait besoin pour Rinascita, alors ils l’y ont laissé. Il y jouait Jeannequin, le jeune page. C’était un spectacle sur la Renaissance, qui, malgré son nom, n’eut pas la destinée internationale qu’on en attendait… Il alla tout de même jusqu’au Palais des Ducs de Bretagne à Nantes… Mais la Bretagne, est-ce vraiment la France ? Vous avez 4 heures.
Cette même année, il eut le 1er rôle dans le court-métrage Happening de Frédéric Chauvin, ainsi que dans Toute la mort devant soi de Ted Hardy-Carnac, produit par CQN Prod. Ted aura d’ailleurs ces mots, dans l’entrevue qu’il donne dans le making-off du film : « On a vu beaucoup, beaucoup de comédiens… Une dizaine de comédiens. Quand on a fait faire les castings, Frédéric, je voulais qu’il danse un peu n’importe comment, de manière ridicule sur la musique… Et il était parfaitement ridicule, parfaitement attachant. » Voilà, voilà. Bon esprit.
L’année 2009 était là, pas théâtrale du tout… Mais alors pas du tout ! Ceci ne voulant pas dire que Frédéric n’a rien fait, loin de là. Il a eu des petits rôles à la télévision dans La Commanderie, où il jouait l’ivrogne (!), série en 8 épisodes, réalisée par Didier Le Pêcheur, diffusée sur France 2 et produite par Tetra Média, et dans Je, François Villon, voleur, assassin, poète, téléfilm pour France 3 dans lequel il jouait P’tit Lardon (celui qui se prend un coup de dague dans la gorge et qui finit la tête dans les petits pois). Film réalisé par Serge Meynard et produit par BFC. Il renouvelle encore ses excuses à Sagamore Stévenin pour le malencontreux coup de dague qu’il lui a donné… (Il est costaud Sagamore, et il fait peur…)
Il a également réalisé 3 courts-métrages qui se veulent tellement underground que seules 4 personnes les ont vus ! Médéa, Chère maman et Agieren. Films d’une qualité telle qu’ils n’ont pas eu une seule ligne dans Télérama. Gage de bon goût ?
Il a aussi fait d’autres choses mais on verra en bas, dans le tout-venant.
En 2010, toujours pas de théâtre, toujours des films, toujours du tout-venant… Le rôle d’un soldat dans L’épervier, série réalisée par Stéphane Clavier (oui, vous savez, le frère de Jacquouille la fripouille !) pour France 3 et produit par EFA Productions, et dans Radar de Pasquale Calone.
Et l’hiver arriva, et 2011 avec lui… Toujours du tout-venant, plus de télé, plus de cinéma, et retour au théâtre ! Pour la 1ère fois, Frédéric fût payé pour mettre des mots sur le papier ! Il est devenu l’auteur pour le Théâtre à la carte de la Cie Fées et Gestes. Il écrivit et joua 3 sketchs pour la CPAM (c’est vrai !) que Jean-Louis Manceau mit en scène (encore lui ! Il cherche les problèmes ou il fait du social… Au choix). Commande de textes absurdes et décalés autour du développement durable, de la relation des clients aux nouvelles technologies, et du stress au travail. Passionnant, non ?
Et Jean-Louis Manceau remit ça ! Il proposa à Frédéric de l’assister à la mise en scène sur Derniers cris d’amour, création de la Cie Fées et Gestes. Frédéric crût donc, à la lecture du titre, à la fin de leur collaboration… Mais que nenni, comme vous l’allez le voir. Il prit beaucoup de joie à embêter Jean-Louis et Esther Candaës qui jouaient sur scène.
2012 prit le dessus sur le 31 décembre 2011. Au cours de l’année, Frédéric prit part à de nombreuses Lectures Goûtées, organisées par la Cie Fées et Gestes, tous les mois. Il lut du Maïakovski, du Gogol, du Desproges, l’annuaire de l’Ariège, des Monty Python, du Pierre Dac… Ainsi qu’à des lectures thématiques organisées pour des bibliothèques… (Dieu que ce jeune homme sait faire beaucoup de choses !) Et bien sûr, Jean-Louis Manceau mettait en scène !
Il fût à nouveau rétribué pour écrire des textes. Non pas pour la CPAM, mais pour EDF, ce qui, vous l’avouerez, est beaucoup plus glamour ! C’était reparti pour du Théâtre à la carte, avec la Cie Fées et Gestes et encore mis en scène par Jean-Louis Manceau. Il dut plancher sur… Asseyez-vous… Les conditions de travail et de sécurité pour les sous-traitants amenés à travailler sur les chantiers hydro-électriques dépendant du GEH Aude-Ariège ! Ça fait rêver, non ? Tout le monde a bien rigolé. Pouf pouf pouf !
Il mit également en scène, avec Jean-Louis Manceau (ils étaient au bord de la siamoïsation à cette époque !), Récréanotes 2, un spectacle musical de Jean-Michel Maury, avec l’Ensemble Instrumental de l’Ariège, 25 comédiens et 150 choristes dont la voix n’avait pas encore subi de mue et dont les jambes ne cessaient de s’agiter. Il travailla ainsi sa voix sur l’air du : « Vous m’écoutez un peu là maintenant ! Je vais m’énerver ! Crotte ! » Il écrivit également les transitions entre les chansons parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien ! Tout cela se fit à l’Estive-Scène nationale de Foix et de l’Ariège, qui était comble pour l’occasion !
Il écrivit et mit en scène Les Navets de la Princesse, pour les petits ariégeois à qui il donnait des cours de théâtre… Oh les gentils bouts de chou ! (On va finir par croire que la thématique du cours était les légumes !) « Matthias, lâche ce couteau ! Robin, non ! On ne fait pas rôtir ses camarades ! »
L’été arriva et avec lui, Le jour où l’abeille… Mais le jour où l'abeille fit quoi ? Il cherche encore... Conçu et mis en scène par Floflo Kadri d’Acta Fabula, où il joua, sous 40 degrés, à Arras (chose qui n’arrive que tous les 127 ans !), l’écureuil. Les gouttes de transpiration coulaient sous le masque, il ne pouvait les enlever, il se mit à la méditation transcendantale…
Lassé des spectacles où on se dit que la Nature, c’est beau, qu’il faut la protéger, etc., il vira de bord pour jouer Siméon, le chasseur de papillons, dans le pestacle : l’Usine du Père Noël, écrit et mis en scène par Gilles Richalet. Gilles l’employa après avoir remarqué, lors de l’audition, que Frédéric n’avait pas besoin de forcer son talent pour jouer les benêts. « Ne joue pas, reste comme tu es ! Tu es parfait !», lui dit-il.
C’est ici que nous allons être surpris car, sans qu’on s’y attende le moins du monde, et pour la 1ère fois depuis la création de l’Univers, 2012 a laissé la place à 2013 !
EDF refit appel à Fées et Gestes et à son Théâtre à la carte, pour avoir des textes afin de se détendre pendant les longues journées de colloque… Même thème, soit : Les conditions de travail et de sécurité pour les sous-traitants amenés à travailler sur les chantiers hydro-électriques dépendant du GEH Aude-Ariège. Toujours autant de rêve… Toujours Jean-Louis Manceau à la mise en scène… De nouveaux textes… Mais plus du tout d’inspiration pour le sujet aujourd’hui ! Et c'est là, après un spectacle, que Jean-Louis Manceau et Esther Candaës découvrirent que non, employer Frédéric ne revenait pas à employer un handicapé... Ils rendirent les aides sociales à l'Etat.
EDF toujours ! L’écologie encore ! Mais cette fois, pour animer les journées autour de la biodiversité du Bazacle. Toujours avec Fées et Gestes, toujours Jean-Louis Manceau, mais pour jouer Baptiste Lhameçon, un pêcheur amoureux d’une saumone qui n’arrive pas à remonter la Garonne car des silures rôdent autour de la passe à poissons… Il se passe de ces choses tout de même dans la Garonne ! C’est un petit monde de douleurs…
Et là, le coup de fil de Gilles Richalet !
« - Frédéric ? C’est Gilles.
- Hum hum (l’air de dire, mais qu’est-ce qui se passe ?)
- Je monte un nouveau spectacle.
- Hum hum (l’air de dire, c’est bien, tu fais ce que tu veux de ta vie !)
- J’ai un rôle pour toi.
- Hum hum (l’air de dire, qu’est-ce qui va encore tomber sur le coin de ma binette !)
- C’est sur la Guerre des farines.
- Hum hum (l’air de dire que c’est vachement intéressant, mais je connais pas, mais de toute façon, j’ai toujours rêvé de tuer des gens à grandes poignées de farine !)
- Ça te dit ?
- Hum hum (L’air de dire : ok !) »
Ainsi débuta la grande aventure des Routes du pain. Plein de monde sur scène, et parmi les nombreuses dates, une au Brouilh-Monbert, dont la particularité est que ce lieu n’est indiqué par aucun GPS… Frédéric jouait François Rambert, et sa maman l’a trouvé très beau dans son costume bleu… mais bon, c’est sa maman !
Arriva novembre, et la Fête des morts, l’occasion rêvée de faire de l’humour noir et de donner un avant-goût de l’éternité aux nonagénaires ariégeois, en créant avec la Cie Fées et Gestes, un Cabaret Macabre, que Frédéric conçut et interpréta avec Esther Candaës et… Devinez qui ?... Jean-Louis Manceau ! (« - Dis, Jean-Louis, tu es sûr qu'on peut pas demander une aide sociale à l'Etat ? Il est pas net quand même ! - Ecoute Esther, ils ont refusé ! - Mais il faut faire quelque chose ! - Ecoute, depuis plus de 10 ans, je ne pense qu'au théâtre et au moyen de l'en dégoûter ! Tout ça, pour l'amour de l'Art ! Je n'y suis pas arrivé ! J'ai assez donné ! Il est têtu, le bougre ! »). Jean-Michel Maury était au piano, et les autres copains de la troupe les rejoignirent ! Il chanta du Thiéfaine, du Brel, du Brassens… Ils jouèrent des Monty Python, du Vian, du Ribes, du Bénureau, du Desproges… Et plein d’autres choses ! Frédéric plût beaucoup aux vieilles dames qui appréciaient son style, son charme, sa magnificence callipyge de doux enfant dans la fleur de l’âge, elles se rêvaient déjà en Impératrice Eugénie et comprenaient l’émerveillement de l’altesse lors de ses voyages orientaux… Elles admiraient sa classe, juste faite pour les veuves peu éplorées, et ses petites fesses chatoyantes moulées dans son petit pantalon noir qui semblaient dire au monde que Dieu existe et qu'il… Cessons !
Enfin, pour clore 2013, avant les sempiternelles reprises de pestacles de Noël, Frédéric interpréta le Baron de Müncchausen, avec le Collectif le Thyase, dans Les extraordinaires et fabuleuses aventures du Baron de Müncchausen. Il se fit plein de nouveaux amis, fit de beaux mouvements à l’épée, fit de moches mouvements à l’épée, ne se souvint plus de ce qu’il faisait avec cette épée… Mais Marin Assassi, le gentil metteur en scène, était content. Frédéric aussi. A priori, Aliénor, Alice et Flop aussi… Et puis, il a mangé le couscous de Jean-Marc, et rien que pour ça, ça valait le coup !
Et 2014 commença par un nouveau coup de fil de Gilles Richalet....
« - Frédéric ? C’est Gilles.
- Hum hum (l’air de dire, je me rappelle maintenant pourquoi je devais changer de numéro de téléphone...)
- Je monte un nouveau spectacle.
- Hum hum (l’air de dire, c’est bien, tu refais ce que tu veux de ta vie !)
- J’ai un rôle pour toi.
- Hum hum (l’air de dire, ça ne s'arrêtera donc jamais !)
- C’est sur la Guerre de 14/18.
- Hum hum (l'air de dire, en 2014, pour le centenaire, comme c'est original ! Personne ne va le faire !)
- C'est un spectacle épistolaire.
- Gilles, je t'aime beaucoup, mais je ne suis pas prêt à rentrer dans les ordres pour toi...
- Epistolaire, pas épiscopal ! »
Gilles Richalet s'imposait donc comme le metteur en scène de la violence, de la baston et des coups de baïonnette dans le ventre, bref, celui de la guerre, avec Ainsi parlaient nos soldats.
Mais, pendant ces années, Frédéric a également collaboré à la communication ou aux relations publiques de plusieurs compagnies ou théâtres (Fées et Gestes, Acta Fabula, Festival de Gavarnie, Théâtre du Rond-Point…) et s’est occupé de l’organisation de plusieurs événements, notamment avec Acta Fabula et Florence Kadri qui lui a appris plein plein de choses intéressantes (Fête du PNR du Vexin français, Fête de Trappes, Fête XIXème siècle du Plessis-Bouchard…) et du Concours Long-Thibaut-Crespin. Il s’occupe également des Portes du temps pour Acta Fabula, opération à l’initiative du Ministère de la Culture, au Palais de Compiègne (Là, vous comprenez mieux la référence à l’Impératrice Eugénie !) depuis plusieurs années.
Frédéric et Thomas Fitterer planchent actuellement et depuis 2 ans, sur 149 projets théâtraux qu’ils doivent faire ensemble.
A part ça, il est gentil.

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